En descendant, je décide de m'arrêter en plusieurs endroits. Il n'est pas facile, de trouver un endroit où le stationnement est permis, et sans gêner la circulation. Il y a un trait discontinu au milieu de la route, mais le plus souvent, on l'a entre les roues, le chemin étant juste assez large pour une seule voiture : pour croiser, on recule jusqu'à une baie, un élargissement.

On m'avait averti des ardeurs des conducteurs corses. Je constate qu'on conduit très civilisé et prudent. En ville, c'est tellement à l'étroit que le bon sens prend le dessus du code de la route - heureusement, je dirai - car, si quelqu'un insisterait sur sa priorité, personne n'arriverait à destination.
Quelques exceptions de Fangios-to-be, ou pilotes de chasse volant top bas, confirment la règle et sont probablement à l'origine des rumeurs.
Les vaches et veaux, qui se promènent en liberté, me semblent être plus dangereuses : Elles se décident au dernier moment, de goûter l'herbe de l'autre côte de la route. Une vache a plus d'impact qu'une poule...

Je commence à explorer la forêt, qui, par endroits, a un aspect de jungle mystérieuse, je m'attends à voir apparaître un gnome ou une fée...

et trois pas plus loin, c'est l'ambiance d'un parc ensoleillé.

Puis, je me mets à jouer avec cette lumière si particulière